Marseille : et si le BAFA était bien plus qu’une formation d’animat.eur.rice ?

 

Premier BAFA à Coco Velten

La session de BAFA général (première partie) d’octobre à Marseille est riche de nouveautés. Pour la première fois, cette formation a lieu au sein de Coco Velten, un tiers lieu ouvert sur un quartier en renouvellement urbain, mêlant économie sociale et solidaire, événements culturels, arts, artisanat et écologie, et où Môm’Sud a d’ailleurs ses bureaux. Les stagiaires sont donc amenés à découvrir ce tiers lieu durant leur BAFA en échangeant avec les résidents et en découvrant l’offre culturelle, la cantine et le toit-terrasse, nourrissant plus encore leur curiosité de citoyens.

Un BAFA qui met l’accent sur l’insertion et la mixité des publics

Parmi les 18 stagiaires d’horizons divers, cette session accueille 7 stagiaires du dispositif « BAFA Remobilisation ».

Avec le soutien financier de la Fondation Harmonie Mutuelle nouvellement acquis et celui de la CAF, ces jeunes éloignés de l’emploi sont orientés par la Mission Locale et la prévention spécialisée. Ils et elles sont accueillis gratuitement sur la session, et bénéficient d’un accompagnement renforcé à la recherche de stage pratique via divers événements :

  • Un atelier « technique de recherche d’emploi » mené par la Mission Locale – partenaire central de ce dispositif – en amont de la session ;
  • Un atelier « posture et éloquence » mené par une formatrice d’Axis Mundi issue du théâtre durant la session ;
  • Un accompagnement individuel à la recherche de stage pratique par la Mission Locale de Marseille après la session.

Avec un BAFA renouvelé tant de par son public que par le lieu où il se déroule, Môm’Sud va plus loin dans son intention de former aux métiers de l’animation et d’agir sur les inégalités sociales. Cet engagement initié en cette rentrée 2020 se poursuivra lors de la session de février, avec l’intégration d’une dizaine d’autres stagiaires dans le cadre du dispositif BAFA Remobilisation. Nous espérons pouvoir par la suite déployer ce dispositif plus largement, afin qu’il puisse bénéficier à toujours plus de jeunes en rupture.

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